Comme c’est un tout petit pays, il n’y aura qu’un seul article pour tout résumer !
Après un peu plus de 10 mois passés en Nouvelle-Zélande, direction Nouméa. Le vol paraît court, 3h c’est une blague après des trajets de 36h !
Impressions en vrac
Là-bas j’ai découvert une zone de non-droit, c’est la France mais en fait c’est pas la France… La séparation entre les populations locales (Kanaks, Walisiens, Vanuatais…) et les « zoreilles » (personnes d’origine européenne) est flagrante. En ville, les Kanaks zonent devant les magasins sans rien faire. Ils sont plutôt sympas et vous disent bonjour. Par contre, ils peuvent devenir violents quand ils sont bourrés.
La monnaie est le Franc Pacifique : 1 € = 118 CFP. Ça fait que tous les prix paraissent astronomiques, et quand on fait la conversion ils le sont quand même. Il n’y a qu’un seul opérateur téléphonique, qu’une seule auberge de jeunesse… Les routes nationales sont limitées à 110km/h au lieu de 90, il n’y a pas de contrôle technique… C’est assez sale, ya des chiens et des chats errants partout. Les moustiques vous défoncent la gueule et l’humidité peut monter à 90%, provoquant une sensation de chaleur étouffante. Finalement, le dépaysement a été beaucoup plus fort qu’en arrivant en Nouvelle-Zélande !
À Koné chez Laï-Moto
Trois jours après mon arrivée, j’ai pris le bus de Nouméa à Koné pour voir Laï-Moto et sa famille pendant une semaine. Le trajet en bus a duré 5h, direction le nord. La chaleur là-bas était vraiment étouffante.
Wwoofing à La Foa
Puis je suis redescendu (3h de bus) pour aller faire du wwoofing dans la vallée de la forêt noire. Pas d’électricité, pas d’eau courante, au milieu de la brousse. Travail au jardin de permaculture, construction de bâtiments.
Le séjour a duré deux semaines, au cours desquelles on a dû se réfugier trois jours dans un gîte car le cyclone menaçait. Au final, pas de dégâts et ça m’a permis de rencontrer les gens du gîte et de monter à cheval pour la première fois depuis 20 ans.
Yavait pas mal de bestioles : scolopendres rouges et bleus (jusqu’à 20cm), araignées, crapauds moqueurs, moustiques diurnes, moustiques nocturnes (ils se relaient, c’est un service 24h/24), papillons énormes, escargots gigantesques.
L’île des Pins
Cette île, accessible en 40 min d’avion depuis Nouméa, est appelée par les japonais « l’endroit sur terre le plus proche du paradis ». C’est assez joli, surtout la « piscine naturelle ». L’eau est limpide et chaude, le sable blanc… Les trous d’eau sont turquoises… C’est la claque visuelle. Il y a un peu moins de 2000 habitants sur cette île qui fait 20km de long sur 8 de large. Les tribus y vivent à la cool, les hôtels sont des cases au bord de la mer.
J’y suis resté une semaine avec mon professeur et ami Alexandre, ainsi que Daniel un allemand sympa rencontré là-bas.